
Dans un communiqué publié sur la page Facebook de Olivier Bancoult, le Groupe Refugiés Chagos (GRC), représentant la grande majorité des Chagossiens nés sur l’archipel des Chagos et soutenu par la principale association des Chagossiens des Seychelles, a tenu à réaffirmer sa position face aux récents développements dans le dossier Chagos.
Le Groupe Refugiés Chagos renouvelle son soutien sans réserve au gouvernement mauricien dans ses efforts visant à rétablir la souveraineté de Maurice sur l’archipel des Chagos, ainsi qu’à faire avancer un processus de justice, de réinstallation et de dignité pour le peuple chagossien.
« Nous sommes pleinement conscients qu’aucun accord ne pourra jamais effacer totalement les souffrances et l’injustice infligées aux Chagossiens d’origine et à leurs descendants. Mais nous sommes également convaincus que le processus en cours représente une opportunité historique d’avancer concrètement », souligne le communiqué.
Le Groupe Refugiés Chagos se dit toutefois préoccupé par l’action en justice intentée récemment par Mme Bertrice Pompe et Mme Bernadette Dugasse, qui ont obtenu une injonction pour bloquer un processus susceptible d’aboutir à un accord décisif en faveur des intérêts à long terme de l’ensemble de la communauté chagossienne.
« Nous reconnaissons leur souffrance, que nous partageons. Mais il est important de le dire clairement : elles ne représentent pas la majorité des Chagossiens », affirme le Groupe Refugiés Chagos, précisant que sa position découle de consultations communautaires approfondies et de votes ouverts, « reflet de la volonté de ceux qui luttent sur le terrain depuis des décennies ».
Olivier Bancoult, leader historique du Groupe Refugiés Chagos à Maurice, rappelle :
« C’est le Chagos Refugees Group qui porte ce combat depuis plus de 40 ans, devant les tribunaux, dans la rue, face aux gouvernements et à la communauté internationale. Nous continuerons à nous battre avec dignité pour nos droits, pour notre retour, et nous resterons aux côtés du gouvernement mauricien dans ce parcours historique. »
Et de conclure avec un appel à la cohésion :
« Ce n’est pas le moment de la division. C’est le moment d’avancer — unis, concentrés et déterminés — pour que les voix du plus grand nombre ne soient pas étouffées par celles d’une minorité. »