Le vaccin à dose unique : Janssen, développé par le laboratoire Johnson & Johnson, doit être complété avec une deuxième dose d’une autre dose du vaccin Moderna, a indiqué le ministère de la Santé français cette semaine. Lors d’un point presse consacré à la campagne vaccinale française. Cette décision fait suite à la découverte des échecs de ce vaccin à protéger les personnes âgées ayant des comorbidités. Que fera l’État mauricien qui a injecté ce vaccin à 180 000 Mauriciens ?
En effet, après plusieurs échecs recensés, les autorités françaises demandent aux personnes ayant bénéficié du vaccin à dose unique de Janssen de s’administrer une injection de Pfizer ou Moderna.
Estc-ce que ce sera le cas à Maurice où la population paye son vaccin à travers une taxe sur les carburants ?
En fait, les Français de plus de 65 ans vivant en maison de retraite pourront bénéficient d’une troisième dose depuis le week-end dernier, est-il indiqué.
Les personnes concernées sont en grande majorité celles de plus de 55 ans. Elles devront donc retourner dans l’un des 1 043 centres français de vaccination ou chez un médecin de ville pour recevoir une injection de vaccin à ARN messager, c’est-à-dire Moderna ou Pfizer-BioNTech.
L’objectif de cette seconde dose est de renforcer l’immunité face au Covid-19 et ses variants, notamment le très contagieux variant Delta, justifie le ministère de la Santé de France.
Selon des études récentes, on constate une baisse de l’efficacité du vaccin face aux variants du Covid-19, et pas uniquement chez les personnes âgées et, les populations à risque.
Ce rappel de vaccin correspond à un enjeu de santé publique, ce n’est pas une option, affirme le ministère de la Santé de France.
Un point de vue partagé par la Haute autorité de Santé (HAS). Dans un avis publié le 24 août dernier : cette dernière avait déjà alerté sur la « protection insuffisante conférée par une seule dose de vaccin » au regard de la progression du variant Delta.
Autre point d’ombre : les autorités sanitaires ont relevé un « nombre important de cas d’échecs du vaccin Janssen » en France.
Autrement dit, malgré l’injection, les personnes vaccinées ont quand même développé « une infection symptomatique au Sars-CoV-2 confirmée biologiquement ou par test antigénique » 21 jours après l’injection unique, explique l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans son dernier point de situation. Dans certains cas, il s’agissait de formes sévères de la maladie.