C’est ce qui ressort d’un article publié par le site Splash le jeudi 20 juillet. Le site d’info a obtenu  le dernier rapport d’accident du Panama sur l’échouement du vraquier Wakashio, le 25 juillet 2020. Cet accident a déclenché la pire catastrophe environnementale de l’histoire de Maurice.

Le rapport d’accident déposé auprès de l’Organisation maritime internationale, il y a quelques années par le Panama, vient d’être rendu public.

Il soutient que l’équipage fêtait l’anniversaire d’un membre d’équipage le jour de l’accident et que la décision a été prise de se rapprocher du rivage afin de trouver un signal wifi pour que les membres puissent téléphoner à leur famille.

L’officier de garde a probablement été distrait par son téléphone portable alors que le navire a dépassé le récif au large de Maurice. Le rapport révèle également qu’il avait fallu à l’équipage environ 30 minutes après l’échouement pour contacter les autorités locales à Maurice.

Le manque de vigilance, l’excès de confiance, le manque de capacité personnelle et des procédures inadéquates pour la gestion internationale de la sécurité ont tous été répertoriés comme les facteurs humains qui ont conduit à la catastrophe environnementale.

Il a fallu 18 mois pour enlever les restes du géant Wakashio, qui s’est divisé en deux sur des récifs à proximité d’un site protégé du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le Wakashio a laissé échapper plus de 1 000 tonnes de combustible de soute.

Le rapport souligne que Mitsui OSK Lines a indiqué que le navire avait changé son plan de passage afin « d’entrer dans une zone à portée de communication des téléphones portables ». La firme a aussi révélé que l’équipage utilisait une carte marine sans échelle suffisante pour confirmer la distance précise de la côte et la profondeur de l’eau.

Mitsui OSK Lines a aussi déclaré qu’un membre d’équipage avait négligé une veille appropriée, à la fois visuellement et par radar.