Saiqa Parveen voulait attendre son accouchement avant de se faire vacciner, car elle craignait des effets secondaires sur l’enfant à naître. Or, les femmes enceinte sont très vulnérables au coronavirus. Devant la gravité de son cas, des médecins ont pratiqué un césarienne pour sauver le bébé. Elle est morte sans savoir si elle a eu un garçon ou une fille.
La famille dévastée de cette mère de cinq enfants a exhorté les autres personnes qui attendent un bébé à se faire vacciner.
Ainsi, Saiqa Parveen, 37 ans, n’a jamais rencontré sa plus jeune fille, née par césarienne d’urgence alors qu’elle était en soins intensifs.
On lui avait proposé un vaccin pour se protéger contre le Covid-19, mais voulait attendre la naissance de son bébé avant.
Son frère Qayoum Mughal, 54 ans, a maintenant exhorté les autres: «Pour l’amour de Dieu, faites-vous vacciner. La famille est complètement brisée. Ses filles demandent : « Quand maman revient-elle ?
Un manque d’informations initiales sur la sécurité au début de la pandémie peut avoir contribué à l’hésitation à la vaccination, le vaccin n’ayant été proposé aux femmes enceintes qu’en avril de cette année car elles n’avaient pas été incluses dans les essais.
Désormais, les preuves montrent que le Covid-19 est dangereux pour les femmes enceintes et qu’elles doivent se protéger en se faisant vacciner.
Entre le 1er juillet et le 30 septembre, près d’un cinquième (17 %) de ceux qui ont eu besoin d’un traitement intensif au moyen d’un appareil de pontage pulmonaire après avoir attrapé un coronavirus étaient des femmes enceintes non vaccinées.
Hier soir, des proches ont publié une photo de Saiqa se battant pour sa vie à l’hôpital, ainsi qu’une image du bébé Dua Maryam, qu’elle n’a jamais tenu.
Saiqa, de Birmingham, a développé des problèmes respiratoires après avoir été testée positive pour Covid au cours de son troisième trimestre et a été emmenée en ambulance à l’hôpital Heartlands de la ville.
Elle est sortie six jours plus tard, pour être admise à l’hôpital de Good Hope peu de temps après avec à nouveau des problèmes respiratoires.
Qayoum a déclaré: «Elle était sous oxygène et elle a appelé ma femme à 23 heures et a dit qu’elle avait signé des documents disant que si son état s’aggravait, les médecins pourraient opérer pour retirer le bébé.
«Ce fut la dernière conversation avec l’un d’entre nous. Elle n’a jamais vu sa fille ».