Elon Musk a confirmé sur Twitter dimanche 27 février dans l’après midi que SpaceX a activé les accès internet par satellite Starlink en Ukraine. Dans la matinée, le vice premier ministre et ministre de la transformation numérique ukrainien Mykhailo Federovl avait interpellé l’entrepreneur sur le réseau social :
“@elonmusk, pendant que vous tentez de coloniser Mars – la Russie tente d’envahir l’Ukraine ! Alors que vos fusées peuvent revenir avec succès de l’espace – les fusées Russes attaquent le peuple civil Ukrainien ! Nous vous demandons de fournir à l’Ukraine des stations Starlink et de demander aux Russes saints d’esprit de se faire front”, écrivait Mykhailo Federovl.
Starlink est désormais disponible en Ukraine, mais des questions subsistent
Au moment où nous écrivons ces lignes, il était difficile d’obtenir plus d’informations précises, notamment sur le nombre de kits qui seraient hypothétiquement déjà sur le territoire ukrainien ou le nombre de kits de connexion en transit vers le pays en guerre. De même, s’il a réagi très rapidement à la requête du gouvernement ukrainien Elon Musk n’a pas encore précisé si ce coupe de pouce serait gratuit pour les ukrainiens.
Enfin des questions demeurent sur la possibilité même de délivrer des équipements de quelque nature que ce soit aux habitants de l’Ukraine, notamment dans des zones assiégées comme la ville de Kiev. La même question se pose d’ailleurs pour les diverses fourniture d’armes et d’équipements promises par le camp allié ce weekend. Une partie de la population d’Ukraine continue de fuir le pays alors que les combats font toujours rage.
Selon l’ONU plus de 100 000 personnes ont déjà fui vers l’Union Européenne depuis le début du conflit – un chiffre qui pourrait monter jusqu’à 4 millions. De leur côté les forces armées et population ukrainiennes semblent représenter un défi majeur pour les forces militaires de l’envahisseur. La ville de Khrakiv, un temps prise par les russes a été reprise par l’armée légale dans le courant du weekend.
Un paquet de nouvelles sanctions a par ailleurs été annoncé par l’Europe. Les médias Russia Today et Sputnik particulièrement orientés sur le conflit en faveur de la Russie n’auront, entre autres, plus le droit d’émettre sur le continent afin de limiter la propagation de fausses nouvelles.
(Source – Twitter)