Aller au contenu principal
Accueil
Jesna Appa: Le 02/12/2025 à 09:55 | MAJ à 03/12/2025 à 11:11
Main picture
Publié : Le 02/12/2025 à 09:55 | MAJ à 03/12/2025 à 11:11
Par : Dorothy Bonnefemme

Réuni le vendredi 28 novembre 2025, le Conseil des ministres a autorisé, à titre temporaire et pour une durée d’un an à compter du 15 janvier 2026, l’utilisation de contenants en plastique non biodégradables pour une liste limitée de produits alimentaires de grande consommation. Sont notamment concernés les yaourts, glaces, beurre, desserts, margarine, ainsi que certains produits cuits et précuits comme la viande, les burgers, les fruits de mer et le fromage.

Cette mesure ne s’étend cependant pas à plusieurs catégories de produits qui demeurent soumises aux restrictions en vigueur. Il s’agit notamment des confitures, boissons (thé, café, mousse, chocolat), confiseries, ketchup, piment, sauce soja, achards, poisson salé, fruits et fruits secs.

Le ministère de l’Environnement insiste sur le fait que cette décision ne constitue en aucun cas un recul par rapport aux Environment (Control of Single Use Plastic Products) Regulations de 2020. Selon les autorités, ces règlements, introduits sans concertation suffisante, n’avaient jamais pu être appliqués dans leur intégralité en raison de la forte dépendance du secteur alimentaire aux emballages plastiques. Trois moratoires avaient d’ailleurs été accordés sous l’ancien gouvernement, couvrant les périodes 2021-2022, 2022-2023 et 2023-2025.

Et, dans un communiqué, le ministère de l’Environnement précise que depuis l’arrivée du ministre Rajesh Bhagwan et de la ministre déléguée Joanna Bérenger à la tête du ministère, une nouvelle méthode de travail a été mise en place. Trois comités techniques spécialisés sur le plastique ont ainsi été institués afin de définir une stratégie à la fois réaliste, économiquement viable pour les PME et conforme aux engagements environnementaux du pays.

La décision du Conseil des ministres s’appuie directement sur les travaux de ces comités. Les opérateurs devront notamment procéder à une déclaration obligatoire des volumes d’emballages mis sur le marché, participer à des campagnes de sensibilisation contre la pollution plastique et soutenir la recherche d’alternatives durables aux emballages traditionnels.

Pour le ministère de l’Environnement, cette démarche s’inscrit dans une logique de transition responsable. La Feuille de route nationale contre la pollution plastique, actuellement en cours de finalisation, devra encadrer les prochaines étapes de cette lutte, au bénéfice de la protection de l’environnement, des consommateurs et du développement durable.