Direction la place taxi à proximité du Marché central…

Sur place, nous rencontrons Nagib Golamghoss. Il exerce le métier de chauffeur de taxi depuis 1984, soit depuis le décès de son père.

Nagib explique qu’il n’avait pas d’autre choix car il devait subvenir aux besoins de sa famille.

Son job, dit-il, a beaucoup évolué avec le temps.

Mais récemment, en l’espace de quelques mois, le métier a été chamboulé par la Covid 19, la guerre en Ukraine et le coût du fret. Saus oublier l’avènement du Metro Express. Sans oublier la nuisance que représentent les taxis marron.

Néanmoins, la hausse des prix des carburants, affirme-t-il, a été un coup de massue pour son chiffre d’affaires.

Ce taximan reconnaît que le coût de la vie a beaucoup augmenté.

Nagib propose que le gouvernement institue un système de cartes digitales pour permettre à certaines catégories d’obtenir des remises sur l’achat des carburants et d’huile pour moteurs, entre autres.

Ce dimanche, le monde célèbre la Fête du travail. Mais Nagib explique qu’il ne peut se permettre une journée de congé.