L’affaire impliquant Moonsamy Govindasamy Basana-Reddi, ex-policier, Andrea Andriamalala, Dade Azaree et Siddick Islam, a été de nouveau appelée devant la cour d'assises ce mercredi matin.

Govindasamy Basana-Reddi, entendu comme témoin de la poursuite depuis lundi, dit ne pas se souvenir des événements entourant cette affaire.

Les représentants du DPP ont alors fait une motion devant le juge pour utiliser la version initiale du témoin dans cette affaire.

L’ancien policier avait été arrêté à l’aéroport SSR en juin 2017, alors qu'il tentait de sortir du pays avec plus d’un kilo d’héroïne, d’une valeur estimée à Rs 17 millions. Il avait plaidé coupable pour possession de drogue et affirmé avoir agi sous pression, promettant de collaborer avec les autorités.

Ce mercredi, la motion du bureau du DPP, soumise par Mes Jean Michel Ahsen et Nataraj Muneesamy, a été débattue.

Les représentants de la poursuite ont demandé que les anciennes dépositions de Govindasamy Basana-Reddi soient produites devant la cour. Ils ont indiqué que même si les détails spécifiques de son témoignage n'avaient pas été rendus publics, il était important de noter que, conformément à l'article 173 de la Courts Act, toute déclaration écrite antérieure faite par un témoin peut être utilisée pour évaluer sa crédibilité.

Si M. Basana-Reddi avait précédemment fourni une déclaration écrite qui contredisait son témoignage actuel, la cour pourrait invoquer cette section pour le confronter à ses propos antérieurs.

Les avocats de la défense, Mes Raouf Gulbul, Noor Hussenee, Siddartha Hawoldar et Rama Valayden, ont objecté à cette motion.

Ils ont indiqué que cette section peut être utilisée pour contre-interroger ou vérifier la véracité des dires d’un témoin. Cependant, le fait que Govindasamy Basana-Reddi dit ne plus se souvenir de rien rend cette motion caduque.

Le juge Pravin Harrah a mis son jugement concernant cette motion en délibéré.