À l’appel de l’affaire, la position du Directeur des poursuites publiques a été annoncée par son représentant. Me Medhaven Armoogum a indiqué que les documents et éléments d’information fournis par Bruneau Laurette ont été étudiés. Mais ils ne satisfont pas le critère d’admissibilité. De plus, le DPP n’est pas en présence de la version des personnes mises en cause. Ce qui est obligatoire pour initier des poursuites au pénal. D’où sa décision de demander de stopper la procédure initiée par le travailleur social.
Pour le moment, a affirmé Me Medhaven Armoogum, il n’y a pas suffisamment de preuves contre les ministres Kavi Ramano et Sudhir Maudhoo, ainsi que le directeur des affaires maritimes, Alain Donat, et le capitaine du Wakashio, Sunil Kumar Nandeshwar. D’où la décision du DPP d’arrêter la procédure.
Néanmoins, le représentant du DPP a souligné que le DPP suit cette enquête de près et entamera des poursuites contres les personnes concernées s’il y a lieu de le faire.
Me Sanjeev Teeluckdharry, qui représente Bruneau Laurette, a contesté la position du DPP et demandé que des débats aient lieu le même jour.
Me Medhaven Armoogum a répliqué que ce n’est qu’à travers une judicial review devant la cour suprême qu’il pouvait le faire. Après quelques échanges, Me Teeluckdharry a été autorisé par la magistrate Yashoda Gopaul à s’expliquer.
Après quoi, la magistrate a suspendu la séance. À son retour, elle a indiqué que la décision du DPP est irrévocable et que la seule option qui s’offre à Me Sanjeev Teeluckdharry est une révision judiciaire devant la cour suprême.