Déterminé à faire entendre sa voix au-delà des frontières, Dave Kissoondoyal, en grève de la faim depuis le samedi 5 juillet, a sollicité l’intervention du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Il entend ainsi internationaliser sa lutte contre ce qu’il perçoit comme une profonde injustice sociale à l’encontre des retraités mauriciens. D'autres organismes internationaux devraient également être contactés dans les jours à venir.

Depuis le début de son action pacifique, Dave Kissoondoyal dit ressentir un élan de solidarité croissant. Visites discrètes, mots d’encouragement, gestes silencieux : autant de marques de soutien qui, selon lui, renforcent sa détermination.

Au cœur de sa revendication : la réforme des retraites imposant aux citoyens d’attendre 65 ans pour percevoir leur pension, alors que les parlementaires bénéficient d’une retraite à vie après seulement deux mandats. Une disparité que Dave Kissoondoyal dénonce avec vigueur. Pour lui, l’effort doit venir d’en haut : « On ne peut pas demander aux plus démunis de se serrer la ceinture pendant que les privilégiés profitent du système », souligne-t-il.

Animé par un profond sens de la justice et de l’équité, Dave Kissoondoyal réclame une révision du régime des pensions parlementaires avant toute réforme touchant les citoyens les plus vulnérables. Son action, qu’il qualifie de pacifique mais ferme, s’inscrit dans un combat pour la dignité, en particulier celle des aînés qui, après une vie de labeur, méritent selon lui un traitement plus respectueux et équitable.