Aller au contenu principal
Accueil
Jessila: Le 06/03/2023 à 21:05 | MAJ à 10/07/2024 à 19:00
Video
Publié : Le 06/03/2023 à 21:05 | MAJ à 10/07/2024 à 19:00
Par : Jessila

Vendredi dernier, Top Fm a dévoilé les images d’un ranch qui se trouve à environ 500 mètres de Grand Bassin et qui serait sous le contrôle de Franklin. L’ICAC soupçonnait que des ‘rave parties’, soit des fêtes illégales, étaient organisées à cet endroit et que Franklin y conviait surtout ses associés et prête-noms. Des vidéos que Top Fm diffuse démontrent clairement que ces fêtes avaient bel et bien lieu à quelques centaines de mètres uniquement du lac sacré.

Les enquêteurs de l’ICAC ont effectué une descente vendredi dans un ranch à proximité de Grand Bassin. Ils soupçonnent que ce ranch serait sous le contrôle de Franklin qui l’utiliserait pour réunir ses troupes, soit ses prête-noms et associés dans le cadre de son business. Sur place, des ‘rave parties’ illégales seraient aussi organisées et la drogue circulerait à gogo.

Il n’y a désormais plus de doute. Ces fêtes illégales étaient bel et bien organisées dans ce ranch à proximité du lac sacré, comme le démontrent ces images. De plus, des artistes locaux bien connus ont été engagés afin d’assurer une ambiance de tonnerre lors de ces ‘rave parties’. Ces fêtes, selon les enquêteurs, ne seraient pas anodines. Il s’agirait en fait des soirées de récompense pour les prête-noms et associés, mais aussi toute personne faisant partie du réseau de Franklin.

Une question se pose. Pourquoi y-a-t-il eu une interdiction d’utiliser des drones à l’approche de la fête de Maha Shivratree, comme en témoigne ce communiqué de la police ? Ce ranch, de par sa localisation et n’étant situé qu’à environ 500 mètres de Grand Bassin, aurait été facilement repéré par un drone. De plus, la musique est jouée à fond lors de ces fêtes et les décibels explosent.

Sachant qu’il y a un poste de police à Grand Bassin, ces rave parties sont-elles vraiment organisées sans que les autorités n’en sachent rien ?

D’autre part, le ministère de l’Agro-industrie a publié un communiqué pour affirmer que Jean-Hubert Célérine n’est pas et n’a jamais été détenteur d’un bail sur les terrains de l’État. Sachant que l’ICAC soupçonne Franklin d’avoir un vaste réseau de prête-noms, tout terrain à bail du gouvernement ne devrait logiquement pas être enregistré à son nom.

Il nous revient que les 350 arpents auraient été alloués à un individu et que Franklin aurait sous son contrôle quelques 50 arpents.

Image
Image