En Thailande la Cour Constitutionnelle vient de suspendre Pita Limjaroenrat, le vainqueur des élections législatives, de ses fonctions de député, alors même qu’il se présente ce mercredi 19 juillet une deuxième et dernière fois devant le Parlement pour briguer le poste de Premier ministre. Il reste éligible, mais ses chances d’être élu sont d’autant plus minces.
Pita Limjaroenrat est accusé d’avoir détenu des parts dans une entreprise de presse alors qu’il était candidat aux législatives, ce qui est contraire aux lois électorales. Il a beau se défendre en disant qu’il en avait informé la commission et que l’entreprise de presse en question n’était plus active depuis 2014, la Cour a tranché.
Si Pita n’est pas élu Premier ministre ce mercredi 19 juillet, il ne sera même pas député. Et il a très peu de chances d’être élu. Il a déjà échoué à rallier le vote des sénateurs jeudi dernier, notamment à cause de ses positions réformistes sur la question monarchique.
Seul un coup de théâtre pourrait lui donner une chance. Pita l’a déjà annoncé : en cas d’échec ce mercredi, il acceptera la nomination d’un candidat issu d’un autre parti de la coalition.