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: Le 02/07/2023 à 19:29 | MAJ à 18/07/2024 à 17:21
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Publié : Le 02/07/2023 à 19:29 | MAJ à 18/07/2024 à 17:21
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La vague de violences déclenchée dans de nombreuses villes de France par la mort du jeune Nahel, tué par un policier mardi dernier à Nanterre lors d’un contrôle routier, a marqué le pas dans la nuit de samedi à dimanche, quelques heures après l’enterrement du jeune homme à l’abri des caméras. On s’attend à une autre nuit de violence cette nuit.
Un total de 719 personnes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche en France lors de la cinquième nuit de violences consécutives à la mort de Nahel, tué mardi par un policier, a indiqué dimanche matin le ministère de l’Intérieur.
Pour la deuxième nuit consécutive, le ministre avait reconduit un dispositif de 45.000 policiers et gendarmes.
A Paris, un important dispositif a été déployé le long des Champs-Elysées, où des appels à se rassembler circulaient depuis vendredi sur les réseaux sociaux, a constaté une journaliste de l’AFP. Tout au long de l’avenue, des petits groupes de jeunes vêtus de noirs ont déambulé sous les yeux de CRS devant les commerces, dont les devantures étaient protégées de planches. Les derniers groupes ont été évacués avant 02h00. Peu d’incidents sérieux ont été rapportés en banlieue parisienne, point de départ des émeutes. Des policiers ont été toutefois la cible de tirs de mortiers d’artifice à Vigneux (Essonne).
Selon le ministère de l’Intérieur, 194 personnes avaient été interpellées à 02h30 dans Paris et sa banlieue. Dans la nuit de vendredi à samedi, les forces de l’ordre avaient procédé à plus de 1300 interpellations, un chiffre record depuis mardi.
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Emmanuel Macron a annoncé samedi à son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier le report de sa visite d’Etat prévue de dimanche soir à mardi. Le chef de l’Etat a passé samedi après-midi une série d’appels téléphoniques à des maires du pays, inquiets de la spirale de violences qui secoue le pays.
Pour tenter de l’enrayer, de nombreuses communes ont instauré un couvre-feu et les réseaux de transport en commun ont été fermés plus tôt que prévu, notamment celui des bus et tramways d’Ile-de-France à partir de 21h00.
Samedi, Nahel a été inhumé en fin d’après-midi au cimetière du Mont-Valérien à Nanterre en présence de sa mère, de sa grand-mère et de plusieurs centaines de personnes.

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