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Sahil Jeemon: Le 24/11/2025 à 10:55 | MAJ à 24/11/2025 à 11:00
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Publié : Le 24/11/2025 à 10:55 | MAJ à 24/11/2025 à 11:00
Par : La Redaction

La Financial Crimes Commission (FCC) expose dans un affidavit de 20 pages une série d’allégations graves visant Mamy Ravatomanga. Ce dernier, présenté comme proche de l’ancien président malgache Andry Rajoelina, est impliqué dans un vaste réseau présumé de corruption, blanchiment d’argent, fraude, trafic de bois précieux (rosewood et sandalwood) et détournement de fonds publics entre Madagascar, Maurice, La Réunion et Hong Kong.

Selon cet affidavit de la FCC, plusieurs enquêtes étrangères – notamment du Parquet National Financier (France), du BIANCO (Madagascar), de l’ACM et même du FBI américain – pointent vers des transactions suspectes, l’usage de sociétés-écrans, des virements internationaux atypiques ainsi que le financement présumé d’opérations de contournement d’embargos internationaux sur des avions Boeing destinés à l’Iran.

Le document affirme également que les enfants de Mamy Ravatomanga ont voyagé dans le jet privé SR-HMR, au cœur de la polémique, ayant atterri à Maurice dans des circonstances jugées « suspectes ». La FCC soutient que Mamy Ravatomanga aurait tenté d’obtenir des informations sensibles en infiltrant des institutions publiques mauriciennes.

Mamy Ravatomanga a été arrêté le 24 octobre 2025 et fait face à trois charges provisoires :

1. Blanchiment d’argent,

2. Blanchiment aggravé,

3. Complot sous la Financial Crimes Commission Act.

La FCC insiste que les preuves recueillies proviennent de plusieurs plaignants, dont des personnalités malgaches, et que les enquêtes en France n’équivalent pas à une exonération. Les investigations à Maurice et à Madagascar se poursuivent.