Dès l’entrée en vigueur de la trêve, des milliers de Palestiniens ont célébré l’événement dans les rues du centre de Gaza City. “Ceci est l’euphorie de la victoire”, a lancé à la foule Khalil al-Hayya, un ténor du mouvement, en promettant de “reconstruire” les maisons détruites par cette escalade militaire.
Et des manifestations de joie se sont aussi multipliées dans des villes de la Cisjordanie occupée, tandis que l’armée israélienne ne faisait mention d’aucune nouvelle alerte à la roquette.
Cet accord a été favorisé par l’Egypte, puissance régionale entretenant à la fois des relations avec Israël et le Hamas, mouvement considéré comme “terroriste” par l’Etat hébreu, l’Union européenne et les Etats-Unis.
Le président américain Joe Biden a estimé jeudi, peu avant son entrée en vigueur que le cessez-le-feu à Gaza était en fait “une vraie opportunité” d’avancer vers la paix entre Israéliens et Palestiniens, tout en exprimant sa “sincère reconnaissance” à l’Egypte pour son rôle dans les négociations.
“Je suis convaincu que les Palestiniens et les Israéliens méritent tout autant de vivre en sécurité et de jouir d’un même niveau de liberté, de prospérité et de démocratie”
A ajouté Joe Biden
Et le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé à une “reconstruction et un rétablissement rapides et durables qui soutiennent le peuple palestinien et renforcent leurs institutions”.