Des manifestations violentes en soutien à Donald Trump ont interrompu la session plénière du Sénat américain mercredi 6 janvier, qui devait certifier les électeurs du président élu Joe Biden.
La session plénière au Congrès américain a été interrompue hier, mercredi 6 janvier par de violentes manifestations pro-Trump.
Le Capitole a été pris d’assaut par une poignée de partisans du président, le bâtiment a été bouclé par la police et le vice-président Mike Pence exfiltré ainsi que des membres du Sénat.
Une personne a reçu une balle en pleine poitrine et a rendu l’âme. Plusieurs policiers ont été blessés.
Le président élu, Joe Biden, a qualifié l’invasion du Capitole comme une attaque sur la démocratie et a demandé à Donald Trump de rappeler ses partisans à l’ordre.
Peu avant l’ouverture de la session, mercredi, le président Trump devant ses partisans avait demandé à son vice-président de refuser de reconnaître la victoire du démocrate et fustigé “les ‘républicains faibles’ qui refusaient de l’aider à renverser l’élection”, explique Politico.
Son discours a poussé “des milliers de marcheurs Make America Great Again” à descendre sur le Capitole, “suscitant de graves problèmes de sécurité”.
Face à la violence des manifestants, le Capitole a été bouclé par la police, mais quelques manifestants en ont alors forcé les portes, selon The Hill.
Le New York Times évoque le “chaos” provoqué par une “faction de républicains qui cherchait à annuler la victoire du président élu”. La session a été interrompue, le vice-président Mike Pence exfiltré du Sénat par les services de sécurité.
Le vice-président américain Mike Pence avait refusé de céder à la pression du président Donald Trump et annoncé peu avant l’ouverture de la session qu’il ne tenterait pas de s’opposer à la victoire du président élu Joe Biden en bloquant la validation des élections.
“J’estime que mon serment de soutenir et défendre la Constitution m’empêche de revendiquer unilatéralement toute autorité pour déterminer quels votes électoraux pourraient être ou non comptés”, écrivait Mike Pence dans une lettre aux législateurs.
Ce sont bien les “derniers efforts du président Trump pour inverser les élections de 2020 et s’installer pour un deuxième mandat”, estime le site américain. Certains guettaient les éventuelles “manœuvres” du vice-président républicain, tenu par la Constitution américaine de présider la session plénière du Congrès ce mercredi, au cours de laquelle les électeurs du président élu sont comptés.