La ville de Nagpur en Inde est confrontée à une hausse alarmante des cas de dengue et de chikungunya, avec 54 nouvelles infections recensées en seulement huit jours depuis le début du mois d'août.
Cette flambée met en lumière les conditions favorables à la prolifération des moustiques dans la région.
Les autorités sanitaires indiennes ont tiré la sonnette d'alarme, pointant du doigt l'eau stagnante, un foyer de reproduction majeur pour les moustiques vecteurs de ces maladies.
Pour contrer cette menace, des mesures préventives sont en cours, notamment l'élimination des points de collecte d'eau autour des habitations, la réparation des fuites, l'installation de moustiquaires, et l'utilisation accrue de répulsifs.
Le taux de positivité des tests pour le chikungunya dépasse désormais les 20 %, ce qui inquiète les autorités. Cette double menace ne se limite pas à Nagpur, car d'autres régions de l'Inde sont également touchées, aggravant une crise sanitaire déjà complexe.
Parallèlement, à Maurice, la vigilance est de mise. Au 8 août 2024, cinq cas actifs de dengue ont été signalés, dont une personne hospitalisée. Les autorités mauriciennes et indiennes suivent de près l'évolution de cette situation sanitaire préoccupante qui sévit dans la Grande péninsule.