Mais le conseil de surveillance estime que Facebook ne doit pas imposer une suspension à vie pour Donald Trump. C’est pour cette raison que le réseau social devra réexaminer la décision arbitraire dans les prochains mois. Pour rappel, le blocage est en cours depuis le 7 janvier et se veut toujours d’actualité.
L’ancien locataire de la Maison Blanche « avait créé un environnement où un risque sérieux de violence était possible » avec ses commentaires le 6 janvier, jour de l’assaut du Capitole, explique le conseil de surveillance. « Au moment de la publication des messages de Monsieur Trump, il y avait un risque clair et immédiat de préjudice et ses paroles de soutien aux personnes impliquées dans les émeutes ont légitimé leurs actions violentes », a-t-il détaillé.
Le blocage est valide aussi bien sur Facebook que sur Instagram (qui appartient à Facebook). Donald Trump avait 35 millions d’abonnés sur le premier et 24 millions sur le second, avant le blocage du compte.
D’autre part, le conseil de surveillance a formulé des recommandations politiques à mettre en œuvre par Facebook « pour élaborer des politiques claires, nécessaires et proportionnées qui favorisent la sécurité publique et respectent la liberté d’expression ».