Facebook qui compte plusieurs milliards d’utilisateurs actifs à travers le monde doit gérer certaines menaces majeures. Parmi celles-ci figurent l’exploitation infantile et en la matière, la plateforme entend se montrer exemplaire. Elle dispose déjà d’un système de lutte contre la pédophilie. Ainsi, les algorithmes de détection et ses modérateurs humaines retirent ces publications et transmet les données au NCMEC, une ONG qui collabore avec les familles, les autorités pour enrayer cette menace. Les comptes qui publient ce type de contenus sont également immédiatement supprimés.
Des outils pour informer des conséquences légales
Le géant du web entend aujourd’hui aller plus loin avec la mise en place de deux outils supplémentaires. Le premier repose sur la mise en place d’une notification qui apparaît chez les utilisateurs qui recherchent des termes liés à l’exploitation infantile sur l’un des services de l’entreprise. Un texte leur rappelle alors que les abus sexuels contre les enfants sont illégaux et évoquent les conséquences du visionnage. Il est également possible de demander de l’aide et les personnes sont alors orientés vers des organisations habituées à répondre à ce type de comportement.
Un second volet permet d’alerter les comptes qui ont partagé des publications où des enfants sont exploités. Un rappel de l’interdiction est alors fait ainsi que des suites légales d’un tel acte.
Citée par l’AFP, Antigone Davis, directrice de la sécurité de Facebook a apporté quelques précisions concernant ces partages sur les plateformes de l’entreprise. Elle a estimé que les copies de six vidéos constituaient « plus de la moitié plus de la moitié des contenus d’exploitation infantile que nous avons relevés » entre octobre et novembre 2020. De plus, environ 75 % de ces partages « n’étaient pas mal intentionnés. Ils semblaient avoir d’autres raisons, comme l’indignation ou de l’humour déplacé ».
Par le passé, la firme de Mark Zuckerberg avait déjà dû faire face à une polémique concernant un bug dans les chats de groupe de Messenger Kids qui aurait potentiellement permis à des utilisateurs non validés par les parents d’entrer en contact avec leurs enfants. Très rapidement, le géant du web avait corrigé ce problème.
(Source – Facebook Developers)