Des allégations de blanchiment d'argent ont été portées contre Pravind Jugnauth après la découverte de 114 millions de roupies en espèces, ainsi que de bijoux, retrouvés dans des valises. Cette affaire a alimenté un débat houleux au sein des partis politiques. Rappelons que le Premier ministre Navin Ramgoolam, fait face à un procès suite à la saisie de 220 millions de roupies à son domicile en 2014. Il est connu que les dirigeants politiques reçoivent des contributions financières, mais est-il temps de légiférer sur le financement des partis politiques ?

L’historien et observateur politique, Jocelyn Chan Low, estime qu’il est nécessaire de mettre en place une loi régissant le financement des partis politiques, car cela échappe actuellement à tout contrôle.
 

Laura Jaymangal, directrice exécutive de Transparency Mauritius, affirme qu'une loi visant à réguler le financement des partis politiques est cruciale. Elle souligne que si le pays est dirigé par de l'argent illicite, cela perpétuera un système corrompu.

Cependant, le journaliste, écrivain et ancien rédacteur en chef de l'Express, Yvan Martial, souligne que, peu importe la loi mise en place, les politiciens trouveront toujours un moyen de se procurer de l'argent.

La question du financement des partis politiques et du blanchiment d'argent demeure un défi majeur. Si certains appellent à une législation stricte pour garantir la transparence, d'autres estiment que des mesures légales seules ne suffiront pas.