Lors de l’émission Parlman Lepep hier sur Top FM, animée par Étienne Sinatambou et Michael Jean Louis, la question des centres de désintoxication à Maurice a été soulevée, mettant en lumière la gravité de la crise de la drogue dans le pays.
Ally Lazer, travailleur social intervenant lors de l'émission, a révélé des chiffres alarmants. Il a souligné que la population mauricienne compte environ 55 000 toxicomanes, dont 10 000 usagers de seringue.
Cependant, seuls trois centres de désintoxication publics sont disponibles pour faire face à cette crise sanitaire, tandis qu’environ huit ONG reconnues par les autorités tentent de combler les lacunes du système.
Face à cette situation, des « centres marrons » se multiplient de manière informelle, un phénomène que Lazer compare à une prolifération de champignons. Selon lui, ces structures, souvent non régulées, se développent en réponse à l'insuffisance des services publics.

Par ailleurs, Ally Lazer critique également l’approche répressive de l’État, déplorant que les prisons soient surpeuplées de simples consommateurs de drogue. Le travailleur social souligne l’urgence d’une réforme en profondeur du système de prise en charge des toxicomanes à Maurice.

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