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TopFMaster: Le 06/09/2024 à 09:52 | MAJ à 06/09/2024 à 09:53
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Premier ministre Michel Barnier
Publié : Le 06/09/2024 à 09:52 | MAJ à 06/09/2024 à 09:53
Par : TopFMaster

Le président de la République, Emmanuel Macron, a nommé Michel Barnier au poste de Premier ministre, jeudi 5 septembre. La passation entre le nouveau chef du gouvernement français et son prédécesseur, Gabriel Attal, s'est déroulée à l'Hôtel de Matignon, à Paris, à partir 18 heures. Elle met fin à près de 60 jours de flou politique, depuis le résultat des législatives.

 

« Nous sommes dans un moment grave, j'aborde cette nouvelle page avec beaucoup d'humilité », a-t-il déclaré. Le nouveau Premier ministre a affiché sa volonté de « davantage agir que parler » et de « dire la vérité » sur « la dette financière et écologique ». « Il s'agira de répondre, autant que nous le pourrons, aux défis, aux colères, aux souffrances, au sentiment d'abandon, d'injustice », a déclaré Michel Barnier, disant vouloir « trouver des solutions avec tous ceux qui voudront résoudre les difficultés nombreuses et profondes du pays ». Michel Barnier a insisté sur le fait qu'il y aura « des changements et des ruptures » et a évoqué son parcours d'élu local en Savoie. « Au travail ! », a-t-il lancé enfin.

 

Le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, a fait son entrée à Matignon. Il a serré la main à Gabriel Attal avant de faire son entrée dans son nouveau lieu de travail, pour un entretien avec son prédécesseur. À la sortie de cet entretien, Gabriel Attal a pris la parole en premier pour un discours d'un peu moins de 20 minutes. Il a d'abord salué son successeur, Michel Barnier, voyant en lui un « élu local » et le négociateur du Brexit.

 

« Être Premier ministre, c’est l’honneur d’une vie », a déclaré Gabriel Attal, qui a ensuite défendu son action, ne cachant pas sa « frustration » d'être resté quelques mois à peine à la tête du gouvernement français.  Il a notamment demandé à Michel Barnier de « continuer à faire de l'école une priorité absolue »  car « c'est l'assurance-vie de la République ». Par ailleurs, le Premier ministre sortant a estimé que la « politique française est malade », tout en assurant que « la guérison est possible à condition que nous acceptions tous de sortir du sectarisme ».