L’Assemblée nationale française doit adopter mardi prochain une “loi olympique” en vue des JO de Paris en 2024. Parmi les dispositions de celle-ci, l’article 7, le plus controversé, vise à autoriser la vidéosurveillance automatisée (VSA), qui ambitionne de détecter plus efficacement des comportements anormaux grâce à des algorithmes. Une mesure qui inquiète la gauche et les organisations de défense des droits de l’Homme.
Ouverture des commerces le dimanche, implantation d’un centre de santé en Seine-Saint-Denis, enquête administrative sur les futurs accrédités… C’est une loi fourre-tout que l’Assemblée nationale doit adopter mardi 28 mars, lors d’un vote solennel, pour préparer les JO-2024. Mais l’article 7 de cette loi fait particulièrement débat : il prévoit qu’à titre expérimental, le recours à la vidéosurveillance algorithmique (VSA) soit autorisé pour sécuriser ces Jeux olympiques. Les associations de défense des droits de l’Homme pointent du doigt une technologie dangereuse.