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Zufarullah: Le 20/04/2025 à 22:09 | MAJ à 20/04/2025 à 22:10
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FCC
Publié : Le 20/04/2025 à 22:09 | MAJ à 20/04/2025 à 22:10

Des éclaircissements de taille ont émergé dans l’enquête sur des fraudes électroniques totalisant Rs 450 millions menés par la Financial Crimes Commission (FCC).

Selon les derniers recoupements d’informations, Empire Crypto et Strike Online Ltd mèneraient ces arnaques en complicité.

Le modus operandi serait le suivant : Empire Crypto, d’origine britannique, se présentant comme une compagnie de ventes de crypto monnaie bernait les investisseurs afin de s’engager auprès d’eux pour l’acquisition d’actifs en crypto monnaie. Les frais d’activation pour l’ouverture d’un compte étaient d’au moins 500 euros. Des actifs qui ne leur seront jamais versés.

Ce n’est que lorsque la victime aurait compris qu’elle a été arnaquée que Strike Online Ltd, société basée à Ébène et dont le centre d’appel se situe à St-Pierre entrait en jeu. Strike Online Ltd se présentait comme étant une compagnie qui offre des services de recouvrement de fond. Une perquisition a, d’ailleurs eu lieu, au centre d’appel où des appareils électroniques ont été saisis. Un autre centre d’appel opérant sous le nom de NetEra serait aussi de la partie.

C’est là ou se joue la deuxième arnaque : Strike Online Ltd demandait à ces même victimes d’Empire Crypto des sommes d’argents pour remonter jusqu’aux arnaqueurs. Les frais impliquaient des sommes pour des conseils légaux et des démarches administratives telle la conversion des devises et les taxes.

Or, aucun de ces démarches n’aboutissait. En effet, selon une source proche de l’enquête, Empire Crypto et Strike Online Ltd se partageaient les sommes d’argents soutirés aux victimes. Dans ce scenario, les investisseurs se faisaient doublement arnaqués.

Pour rappel, la FCC est tombée sur cette affaire à la suite de la plainte d’une française, victime d’une arnaque de Rs 8 millions en deux heures, par l’intermédiaire de l’avocat Jean-Claude Bibi. Trois arrestations ont eu lieu durant la semaine écoulée dans le cadre de cette affaire. Ils sont Yevhen Syvokon, Ukrainien présumément à la tête de cette organisation, Neervisingh Ramdenee, propriétaire du centre d’appel à St-Pierre et de Naresh Jokhoo, employé chez Strike Online. Des charges provisoires de fraude électronique et de blanchiment d’argent ont été retenues contre eux et ils demeurent toujours en détention.