Sam Bankman-Fried (SBS), celui qui a tué le Bitcoin, a été arrêté en direct à la télévision et transporté dans la cinquième prison la plus dangereuse du monde. S’il est reconnu coupable pour les 8 chefs d’accusation à son encontre, dont le vol de plusieurs milliards en cryptomonnaie, il risquerait de finir sa vie derrière les barreaux
C’est la nuit dernière que Sam Bankman-Fried a été interpellé, menotté puis transporté dans la prison de Fox Hill aux Bahamas. Cette prison est réputée pour être l’une des pires au monde.
En effet, la demande de libération sous caution à hauteur de 250.000 dollars a été refusée. Les autorités craignent qu’il ne s’échappe et préfèrent donc le garder dans le centre correctionnel des Bahamas jusqu’au 8 février.
Le jprocès de SBF approche et pour se défendre il a choisi nul autre que Mark Cohen.
Il a notamment été l’avocat qui a défendu Ghislaine Maxwell dans l’affaire la mettant en face de l’un des plus gros criminels du monde El Chapo.
SBF semble ne pas vouloir passer le reste de ses jours enfermé. Il a d’ailleurs réclamé des faveurs se disant « vegan et en dépression ».
Le fait qu’il vienne d’une famille aisée et qu’il ait un pied dans la politique, suite à ses nombreux financements dans le parti démocrate américain, pousse certains à croire à un traitement de faveur.
Cette affaire rappelle celle de Bernard Madoff, décédé l’année dernière en prison.

Cet escroc qui avait volé plus de 65 milliards de dollars à l’aide d’un système de Ponzi. Il avait été inculpé en 2009 et risquait jusqu’à 150 ans de prison.
13 ans plus tard et à quelques milliards de dollars près, SBF risque à son tour de subir le même destin tragique.
Pour qu’il passe sa vie en prison il faut qu’il soit reconnu coupable pour les 8 chefs d’accusation émis par les autorités américaines énoncées dans ce document.
Ces accusations sont notamment : fraude électronique sur les clients et les créanciers, blanchiment d’argent, fraude et viol des lois de finance des campagnes…
C’est donc son implication dans la politique et son statut social qui font croire qu’il ne risque pas d’être forcé à rester en prison 115 années.
« Sam a utilisé de l’argent volé et contrefait pour corrompre l’établissement et détruire le bitcoin. Ce n’est que la pointe de l’iceberg. Combien d’autres journalistes, universitaires, gestionnaires d’argent, politiciens, organismes caritatifs, influenceurs et lobbyistes ont-ils été corrompus par lui ? » Déclare Michael Saylor, milliardaire et fervent défenseur du Bitcoin.
Néanmoins la probabilité qu’il aille tout de même en prison, même pour une durée plus courte, est très forte.
Surtout qu’il est également attaqué en justice par la SEC.