Dans un nouvel extrait de l’interview conduite par Oprah Winfrey qui sera diffusée dimanche, Meghan affirme qu’elle et le prince Harry sont victimes de «mensonges colportés» par Buckingham Palace (voir notre vidéo).
Alors que les bureaux de la reine Elizabeth II ont annoncé hier,mercredi, qu’ils lançaient une enquête sur les accusations de harcèlement moral dont Meghan Markle a fait l’objet en 2018 (d’anciens employés ont affirmé auprès du «Times» qu’ils avaient été «humiliés» et que la duchesse avait fait preuve de «cruauté émotionnelle» à l’époque où elle vivait encore à Londres avec Harry, un supposé comportement qui aurait précipité la séparation des bureaux des Sussex et des Cambridge), une nouvelle bande-annonce de l’entretien avec Oprah Winfrey a été divulgué par la chaîne CBS.
“Beaucoup de choses ont déjà été perdues”
Dans cet extrait, Meghan est vue seule face à l’intervieweuse américaine. La maman du petit Archie (2 ans en mai), qui est actuellement enceinte de son deuxième enfant, répond à une question : «Que pensez-vous du palais qui vous entend dire votre vérité aujourd’hui ?», demande Oprah Winfrey. «Je ne sais pas comment ils pourraient s’attendre, qu’après tout ce temps,nous puissions tout simplement garder le silence, si la Firme joue un rôle actif dans le fait de colporter des mensonges sur nous. Et si cela comporte un risque de perdre des choses… Je veux dire, il y a déjà beaucoup de choses qui ont été perdues», répond Meghan Markle.
Plus tôt dans la journée, la réponse de Buckingham Palace sur les accusations de harcèlement avait fait les gros titres de la presse pour son ton inhabituel. «Nous sommes clairement très préoccupés par les accusations dans le “Times” à la suite d’affirmations faites par d’anciens employés du duc et de la duchesse de Sussex. Par conséquent, notre équipe de ressources humaines examinera les circonstances relevées dans l’article. Les membres du personnel impliqués à l’époque, y compris ceux qui ont quitté la Maison royale, seront invités à participer pour voir si des leçons peuvent être tirées. La Maison royale a mis en place une politique de dignité au travail depuis un certain nombre d’années et ne tolère pas et ne tolérera pas l’intimidation ou le harcèlement sur le lieu de travail», avait-on dit.
De son côté, Meghan Markle a réagi aux révélations du «Times» via un porte-parole, affirmant qu’elle était «attristée par cette dernière attaque contre sa personne, en particulier en tant que personne qui a elle-même été victime de harcèlement et qui est profondément impliquée dans le soutien de ceux qui ont subi des souffrances et des traumatismes».