Des responsables israéliens affirment que la première libération d’otages n’interviendra pas avant vendredi. En conséquence, il n’y aura« pas de pause » dans les combats jeudi.
L’entrée en vigueur d’un accord de trêve entre Israël et le Hamas prévoyant la libération de 50 otages retenus dans la bande de Gaza en échange de 150 prisonniers palestiniens n’interviendra pas avant vendredi, ont annoncé jeudi des responsables israéliens. Alors que la bande de Gaza restait le théâtre de combats mercredi, des médias ont affirmé que la trêve prévue de quatre jours entrerait en vigueur jeudi à 08h00 et un responsable du Hamas a dit s’attendre à « un premier échange de 10 otages contre 30 prisonniers dès jeudi ».
Mais le chef du Conseil national de la sécurité israélien, Tzachi Hanegbi, a déclaré que la libération des otages n’interviendra « pas avant vendredi » et que les négociations « se poursuivent sans cesse ». Et il n’y aura « pas de pause » dans les combats jeudi. Le président américain Joe Biden a discuté séparément avec l’émir du Qatar Tamim ben Hamad al-Thani, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
Selon la Maison Blanche, Joe. Biden et l’émir al-Thani se sont engagés « à rester en contact étroit jusqu’à ce que l’accord soit pleinement mis en oeuvre ». Le gouvernement israélien a approuvé cet accord qui porte sur la libération d’au moins 50 otages, des femmes et des enfants, malgré des dissensions internes, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir (extrême droite) évoquant une « erreur historique ».
Malgré l’accord, Israël a affirmé que la guerre se poursuivrait pour « éliminer le Hamas et garantir qu’il n’y ait plus aucune menace (…) depuis Gaza ». « Nous confirmons que nos mains resteront sur la gâchette », a averti de son côté le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis et l’Union européenne. Mercredi, l’armée israélienne a poursuivi ses bombardements sur Gaza, où elle mène en outre depuis le 27 octobre une offensive terrestre. Selon la défense civile, plus de 30 personnes ont été tuées après des frappes sur des maisons dans le nord de Gaza.