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Keshinee: Le 12/12/2025 à 11:57 | MAJ à 12/12/2025 à 12:03
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UOM
Publié : Le 12/12/2025 à 11:57 | MAJ à 12/12/2025 à 12:03
Par : Yeshoda Keenoo

Un atelier national de dissémination s’est tenu hier à l’Université de Maurice (UoM) afin de présenter les résultats d’un projet de recherche mené conjointement avec les universités d’Oslo et de Pretoria. La composante mauricienne, conduite par la Faculté des Sciences Sociales et Humaines et financée par l’UoM, s’est penchée sur l’expérience du harcèlement de rue vécue par les jeunes et sur les dynamiques sociales qui l’alimentent.

Cette étude fournit des données actualisées sur un phénomène encore peu documenté localement. Elle analyse les causes, la prévalence et les effets du harcèlement de rue en adoptant une approche multidimensionnelle.

Pour cette étude, les chercheurs ont observé les comportements dans les espaces publics, l’influence des normes de genre ainsi que les facteurs sociaux qui façonnent ces interactions. L’étude met également en lumière les conséquences pour les jeunes : stress émotionnel, diminution de la mobilité, perte de confiance ou encore impacts sur la motivation et l’engagement scolaires. Le programme comprenait une table ronde réunissant experts nationaux et acteurs de la société civile, offrant une plateforme d’échanges autour des implications de la recherche pour les politiques publiques et les actions communautaires.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Science et de la Recherche, le Dr Kaviraj Sharma Sukon, a insisté sur l’importance d’une recherche appliquée capable d’apporter des bénéfices concrets à la société. Selon lui, les travaux sur le harcèlement de rue ne doivent pas rester confinés au milieu académique mais être partagés avec les communautés, les écoles et les institutions concernées. Il a rappelé, à travers des études internationales, les impacts psychologiques, émotionnels et économiques du phénomène. Le ministre a également souligné le rôle des universités dans la sensibilisation et exprimé son souhait de voir ces ateliers étendus aux écoles et centres de formation, rappelant que la lutte contre les violences basées sur le genre doit se poursuivre tout au long de l’année.