Ce 30 juillet, à l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le trafic humain, les autorités mauriciennes réaffirment leur engagement à combattre ce phénomène qui prend de l’ampleur dans le pays, notamment en raison de la présence de nombreux travailleurs étrangers à Maurice.

Actuellement, environ 25 victimes sont prises en charge par le Centre Universel, tandis que les autorités poursuivent leurs enquêtes afin de permettre à ces personnes vulnérables de regagner leur pays d’origine en toute sécurité.

Selon Mélanie Valère Ciceron, présidente de l’ONG Passerelle, la majorité des victimes identifiées sont d’origine malgache. Elle salue la collaboration entre les différentes structures engagées dans cette lutte.

Du côté de la police, le chef inspecteur Shezad Nazeerally, de l’unité Trafficking in Persons, insiste sur l’importance de la prévention et de la protection des victimes, et précise que les autorités travaillent d’arrache-pied pour éradiquer ce fléau, qui devient de plus en plus préoccupant à Maurice.

Me Mélanie Nagen, de la Human Rights Commission affirme que les risques liés au trafic humain ont malheureusement augmenté dans le pays. Elle réitère l’engagement de la Commission à adopter une politique de tolérance zéro face à toute forme d’exploitation.

Le Bureau de l’Ombudsperson for Children, à travers l’enquêteur Ismail Bawamia, rappelle pour sa part que sa mission est de veiller à ce que les droits des enfants victimes de trafic soient scrupuleusement respectés.

Face à l’ampleur du phénomène, la coordination entre les institutions publiques et les ONG, le renforcement des mécanismes de protection et la sensibilisation du public restent plus que jamais essentiels.