Le professeur Mark Woolhouse, scientifique conseillant le gouvernement britannique a averti qu’il est déjà «trop tard» pour arrêter efficacement la propagation du variant Omicron au Royaume-Uni – alors que les cas ont augmenté de 50% en l’espace de 24 heures hier.
86 autres cas ont été en effet signalés dimanche, portant le total à 246. C’est un énorme bond par rapport au total de 160 de samedi.
Samedi, il a été annoncé que tous les voyageurs arrivant en Angleterre devront passer un test de pré-départ Covid-19 à partir de mardi – tandis que le Nigeria est ajouté à la liste rouge de voyage du gouvernement.
Les ministres ont déclaré que le test supplémentaire était destiné à être une mesure temporaire à la suite de nouvelles données montrant une augmentation du nombre de cas de la nouvelle souche liée aux voyages à l’étranger.
Mais le professeur Mark Woolhouse, qui est membre du Scientific Pandemic Influenza Group on Modeling (Spi-M) qui conseille le gouvernement, a déclaré que les mesures ne feraient pas de « différence importante » car le variant se « propage déjà assez rapidement ».
Il a déclaré dimanche à Andrew Marr Show de BBC One: «Je pense que cela peut être un cas de fermeture de la porte de l’écurie après que le cheval se soit échappé.
«Si Omicron est ici au Royaume-Uni, et c’est certainement le cas, s’il y a une transmission communautaire au Royaume-Uni, et cela ressemble certainement à cela, alors c’est cette transmission communautaire qui entraînera une prochaine vague.
«Les cas qui sont importés sont importants, nous voulons les détecter et isoler tous les cas positifs que nous trouvons, comme nous le ferions pour n’importe quel cas n’importe où.
“Mais je pense qu’il est trop tard pour faire une différence significative dans le cours de la vague Omicron.”
Le professeur Woolhouse a déclaré que bien que le nombre de personnes atteintes du variant Omicron soit “encore assez faible” et reste probablement des centaines, ils “croissent assez rapidement”.
Cependant, il a insisté sur le fait que les vaccinations seront toujours “très, très bonnes” pour protéger contre le nouveau variant.