Après l’annonce que Donald Trump a été testé positif au COVID-19, son rival démocrate, Joe Biden, lui a souhaité un prompt rétablissement. Obama, de son côté, a adressé ses meilleurs voeux de rétablissement sur Twitter. Mais tous les internautes ne souhaitent pas cela.
Et de ce fait, Twitter a dû préciser que son règlement interdit de souhaiter la mort de quelqu’un dans les publications. « Le contenu qui souhaite, espère ou exprime un désir de mort, de lésions corporelles graves ou de maladie mortelle contre un individu est contraire à nos règles », explique un représentant de Twitter, cité par le site Vice. Cette règle est déjà en vigueur depuis avril 2019.
Quelles sont les mesures qui peuvent être prises par la plateforme ?
Pour les publications souhaitant la mort de Donald Trump, Twitter peut demander à l’auteur d’un tweet de retirer cette publication et bloquer des fonctionnalités (dont la possibilité de faire de nouvelles publications) jusqu’à ce que ce retrait soit fait. La suspension n’est donc pas systématique. D’autre part, dans l’application de cette règle, Twitter va accorder la priorité « à la suppression du contenu lorsqu’il a un appel clair à l’action qui pourrait potentiellement causer des dommages dans le monde réel. »
Sur Facebook, des sanctions peuvent aussi s’appliquer si vous souhaitez la mort de Donald Trump. Dans une publication, une responsable du réseau social indique que celui-ci supprime les menaces de mort ainsi que les publications qui souhaitent sa mort. Cela inclut les commentaires sur la page du président et les publications qui l’identifient.
Pareil sur TikTok. Souhaiter la mort du président américain est une violation des règles de la communauté. Et les publications détectées par la plateforme seront supprimées.
Le commentaire d’Alexandria Ocasio-Cortez
La représentante démocrate Alexandria Ocasio-Cortez, très active sur les réseaux sociaux, a fait une remarque après que Twitter ait indiqué que souhaiter la mort de quelqu’un sur la plateforme est interdit. Elle suggère que Twitter n’a pas vraiment appliqué son règlement jusqu’à maintenant.
Réactions similaires de la part de Rashida Tlaib, membre du Congrès. « Sérieusement cependant, c’est foiré. Les menaces de mort à notre encontre auraient dû être prises plus au sérieux par @TwitterComms», écrit-elle sur Twitter. En d’autres termes, ces deux élues accusent Twitter de prendre à la légère les menaces de mort à leur encontre, alors que la plateforme brandit son règlement lorsque le président est malade.
Une autre membre du Congrès, Ilhan Omar, a également réagi avec un GIF en signe d’étonnement à la précision de Twitter indiquant que « les tweets qui souhaitent ou espèrent la mort, des lésions corporelles graves ou une maladie mortelle contre * quiconque * ne sont pas autorisés et devront être supprimés. »