Aller au contenu principal
Accueil
: Le 25/05/2023 à 08:22 | MAJ à 18/07/2024 à 17:28
Main picture
Publié : Le 25/05/2023 à 08:22 | MAJ à 18/07/2024 à 17:28
Par :

Il était resté bloqué pendant quatre mois en Malaisie, où il s’était rendu pour raisons médicales, en raison de la fermeture des frontières le 18 mars 2020. Pour le préjudice subi, l’avocat Fezal Khan Boodhoo réclame des dommages de Rs 20 millions à l’État. Il affirme qu’il a été livré à lui-même en terre étrangère avec peu de moyens. Pour lui, il y a faute lourde de l’État.

L’affaire a été appelée en Cour suprême mardi. Un officier du département de l’Aviation civile a d’abord donné des détails sur le nombre de vols durant la période où les frontières étaient fermées.

Fezal Boodhoo a aussi été appelé à la barre où il a été questionné par son avocat, Me Anil Gayan. Il a déclaré qu’il ne s’attendait pas à la fermeture des frontières en mars 2020, car jusque-là, le ministre de la Santé assurait que le gouvernement avait le contrôle de la situation.

Fezal Boodhoo s’est rendu en Malaisie le 14 mars 2020 et devait retourner à Maurice le 22 mars. Toutefois, le 18 mars 2020, le Premier ministre a annoncé trois cas confirmés de Covid-19 à Maurice ainsi que la fermeture des frontières pendant deux semaines à partir de 10 heures le lendemain.

L’avocat a expliqué qu’il a été pris de court et qu’il était impossible pour lui de retourner au pays le 19 mars.

Il a dit avoir vécu des moments difficiles en Malaisie, car son visa avait expiré. Il courait le risque d’être arrêté ou placé dans des centres de détention pour immigrés. Il n’avait pas suffisamment de moyens pour vivre correctement.

Pour lui, le Premier ministre n’avait pas le droit d’interdire à ses propres concitoyens de fouler le sol mauricien sans un préavis raisonnable. L’affaire reprendra le vendredi 26 juillet.

Image
Image