C’est un 12 octobre 2002 que l’avènement de l’autonomie a vu le jour à Rodrigues. Cela après plus de 25 ans de bataille politique de l’Organisation du Peuple de Rodrigues sous la houlette de son leader historique Serge Clair.
Depuis, l’île a fait du progrès en termes de développement infrastructurel et économique. Même si l’emploi et l’eau restent les principaux chevaux de bataille des différents gouvernements successifs depuis 2002.
Si Sir Seewoosagur Ramgoolam est connu dans l’histoire de la République de Maurice pour être le père de la nation, Serge Clair, lui, est connu dans son île pour être le père de l’autonomie. C’est en 1976 que le combat du leader de l’OPR avait commencé dans l’espoir de voir un jour son île être autonome. Avec conviction, il disait croire en la capacité des Rodriguais à diriger eux-mêmes leur île.
Ce n’est finalement en 2002 sous le gouvernement MMM-MSM avec pour Premier ministre Sir Anerood Jugnauth que son rêve va se réaliser. Les premières élections régionales ont eu lieu en septembre 2002. La cérémonie de prestation de serment, elle, se tiendra en présence du Premier ministre d’alors, Sir Anerood Jugnauth, le vice-premier ministre, Paul Bérenger, le chef juge, Ariranga Pillay et le Speaker de l’Assemblée nationale de l’époque Dev Ramnah. Mais cette cérémonie se fera sans le leader historique de l’OPR Serge Clair. Ce dernier battu dans la région de La Ferme laissera à Jean Daniel Spéville le poste de premier chef Commissaire de l’île.
Joseph Chen Lye Lamvohee sera le Premier président de l’assemblée régionale et le Minority Leader un certain Johnson Roussety qui occupe actuellement le poste de chef Commissaire. Pendant ces 20 dernières années, l’île a su faire son petit bonhomme de chemin.
À titre d’exemple, l’amélioration des routes, le tourisme, l’éducation, entre autres. Même si Rodrigues en 20 ans a su se transformer, le manque d’eau et l’emploi préoccupent d’année en année les Rodriguais. Une situation qui n’a pas freiné les Rodriguais dans le développement de leur île.
