Roshi Bhadain est parvenu à faire avorter la tentative de l’ICAC de l’arrêter. Par le biais d’une injonction hier, il a obtenue la garantie du Commissaire de police en Cour suprême, qu’il ne sera pas arrêté dans cette affaire.

Par la même occasion, la police a affirmé qu’il n’y avait pas de mandat d’arrêt contre Roshi Bhadain. L’ICAC pourtant avait affirmé mardi qu’elle était en présence d’un ordre d’arrestation du leader du Reform Party. Il était même question à un certain moment que l’ICAC débarque chez Roshi Bhadain pour procéder à son arrestation s’il ne se rendait pas à la commission anticorruption mardi.

Hier, alors que la police a affirmé en Cour suprême qu’il n’y avait pas de mandat d’arrêt contre Roshi Bhadain, l’ICAC a maintenu sa position. En effet dans un communiqué émis hier après-midi, l’ICAC explique qu’elle n’a à aucun moment mentionné de mandat d’arrêt. L’ICAC soutient que le représentant du Commissaire de police, posté à l’ICAC était en possession d’un arrest order. Le communiqué fait même ressortir que cet ordre d’arrestation a été émis après que le Commissaire de police ait été  satisfait qu’il y avait de reasonable suspicion contre Roshi Bhadain.

Ce qui donne lieu à un imbroglio. Que ce soit mandat d’arrêt ou arrest order, y-avait-il une tentative d’arrêter Roshi Bhadain? Qui dit vrai?

Le leader du Reform Party n’a pas manqué de souligner cela à sa sortie de la Cour suprême hier.