Suite à l’incendie survenu au site d’enfouissement de Mare Chicose, le laboratoire national de l’environnement a mené un exercice de surveillance de la qualité de l’air le jeudi 21 novembre 2024.

L’intervention a eu lieu entre 11h30 et 14h20 et concerne huit sites, incluant le site de Mare Chicose et des zones résidentielles environnantes.

Lors des observations sur place, de la fumée blanche était visible sur le site d’enfouissement, et les vents soufflaient en direction nord-nord-est.

Les mesures effectuées à l’aide d’un analyseur portable concernaient plusieurs polluants, tels que le monoxyde et le dioxyde d’azote, le benzène, le formaldéhyde, entre autres ainsi que des composants organiques volatils.

Les résultats ont révélé qu’aucune concentration détectable de gaz toxique n’était présente.

Les résultats démontrent un niveau inférieur des seuils de toxicité définis par l’Agence américaine de protection de l’environnement.

En parallèle, une station mobile de surveillance de la qualité de l’air a été installée au Centre de santé communautaire de Nouvelle France.

Depuis le 20 novembre, un second appareil mobile surveille la présence de particules fines PM10 et PM2.5 à l’école primaire de Cluny.

Dans le cadre de la surveillance des Polluants Organiques Persistants (POP), trois échantillonneurs passifs ont été déployés à Cluny, Rose Belle et Deux Bras pour une collecte sur 84 jours, visant notamment à détecter les dioxines et furanes.

De plus, un échantillonnage actif est en cours à Cluny du 21 au 24 novembre. Les filtres collectés seront envoyés à un laboratoire international pour une analyse approfondie.