Son message vidéo à ses parents peu avant son suicide a fait pleurer toute l’Inde et la police a pu réunir des preuves contre son mari. La dot a été interdite par la loi en 1961, mais sévit toujours dans toutes les religions et classes sociales dans la grande péninsule, causant la mort de plus de 8 000 femmes chaque année.
Crise oblige, des hommes harcèlent de plus en plus les femmes pour obtenir leur « dû ». Le suicide d’Ayesha, 23 ans, a provoqué un scandale national et si la police a réuni des preuves contre son mari, c’est exceptionnel.
En effet, les derniers chiffres disponibles du Bureau indien des registres criminels fait état de 8.233 femmes décédées en 2012 des suites de cette coutume, soit quasiment un décès toutes les heures.
Or le nombre d’arrestations à la suite de ces décès est relativement insignifiants.
Souvent longtemps après le mariage, les femmes indiennes sont pourchassées par leur époux “insatisfait” des dots.
Tel a été le cas dans l’affaire Ayesha.
Selon un officier indien, interrogé par la presse a indiqué que « même les personnes très éduquées ne disent pas non à la dot. »