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TopFMaster: Le 04/09/2024 à 14:51 | MAJ à 04/09/2024 à 14:52
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Publié : Le 04/09/2024 à 14:51 | MAJ à 04/09/2024 à 14:52
Par : TopFMaster

En Inde, la « justice au bulldozer » est sous le feu des critiques de la Cour suprême. Ces démolitions d’habitations pratiquées par les autorités contre des suspects ont pour but de marquer les esprits. Mais elles se font en dehors de tout cadre légal et le plus souvent contre la minorité musulmane, dénonce la Cour après plusieurs destructions polémiques. La « justice au bulldozer » a été popularisée par le dirigeant de l’Uttar Pradesh, Yogi Adityanath, figure extrémiste du BJP de Narendra Modi. Le parti nationaliste hindou a ensuite adopté cette méthode « choc » censée intimider les criminels dans plusieurs États.

 

Récemment, neuf bulldozers ont rasé soudainement un quartier pauvre musulman de la capitale, Delhi. Le BJP au pouvoir localement a outrepassé l’interdiction de démolition de la Cour suprême et les témoignages de ceux qui avaient perdu leur maison ont choqué une partie de l’opinion. L'opposition a dénoncé le ciblage systématique de la minorité religieuse indienne lors de ces destructions.

 

Ce lundi 2 septembre, la Cour suprême s’est élevée contre ces punitions sauvages exécutées le plus souvent avant que les suspects aient été convaincus et condamnés. En quoi raser la maison ancestrale de la famille d’un suspect peut être juste, a demandé un des avocats, saisi par un plaignant. 

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