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: Le 17/05/2021 à 05:23 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Publié : Le 17/05/2021 à 05:23 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Le Dr Randeep Guleria, directeur de l’Institut indien des sciences médicales, a déclaré hier que la lutte de l’Inde contre le coronavirus pourrait devenir plus difficile avec le nouveau variant se répandant à travers le pays. Le B1.617, ou double mutant indien peut provoquer des réinfections même chez les personnes qui ont développé des anticorps contre le virus. Les preuves suggèrent que la réinfection est possible chez les vaccinés, même si les données actuelles à ce sujet sont faibles.
Le Dr Guleria ajoute que les vaccins devront peut-être être modifiés pour répondre aux souches variantes.
Le Dr Randeep Guleria a également qualifié l’immunité collective de chose très difficile à réaliser en Inde. Il a dit qu’il ne fallait pas penser à l’immunité collective en termes pratiques en Inde, d’autant plus que de nouvelles souches du virus émergent.
« L’immunité collective est quelque chose qui va être très, très difficile à réaliser et c’est quelque chose à laquelle on ne devrait pas vraiment penser en termes pratiques… parce que les souches variantes et l’immunité varient avec le temps et peuvent conduire à une situation dans laquelle les gens peuvent avoir une réinfection ou attraper à nouveau l’infection », a déclaré le directeur de l’Institut des sciences médicales de l’Inde (AIIMS), au Press Trust of India.
Il a affirmé qu’au moins 80 pour cent des Indiens doivent avoir des anticorps pour que toute la population soit protégée contre le virus.
“Et il ne faut pas oublier qu’un grand nombre de personnes ont eu des infections légères et nous savons que ceux qui ont une infection légère ont tendance à avoir moins de production d’anticorps, leurs anticorps ont tendance à diminuer avec le temps”, a-t-il ajouté.
Reportage vidéo : NDTV, texte français : Top Fm.

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