Au cours de la semaine dernière, environ 1 170 cas de dengue ont été signalés à New Delhi, alors que l’Inde lutte contre une autre catastrophe médicale au milieu de la pandémie de COVID-19. Cette année seulement, la ville a enregistré 2 708 cas. Le gouvernement a ordonné aux hôpitaux de New Delhi d’utiliser des lits réservés aux patients COVID-19 pour le flux constant de patients atteints de dengue.
Selon les responsables des hôpitaux, une centaine de patients présentant une forte fièvre ont été vus chaque jour, la plupart d’entre eux étant positifs pour la dengue.
Selon un communiqué du ministère de la Santé publié la semaine dernière, un total de 1 16 991 cas de dengue ont été confirmés à travers le pays. Les cas de dengue en Inde ont atteint 188 401 en 2017, le nombre le plus élevé en 20 ans.
Les premiers symptômes de l’épidémie de dengue de cette année ont été découverts fin août, lorsqu’un hôpital de Firozabad, dans l’Uttar Pradesh, a signalé près de 38 décès dus à une « fièvre mystère ». Un responsable de la santé de l’Uttrakhand a déclaré que 716 cas de dengue avaient été signalés cette année. Le Rajasthan comptait plus de 13 000 instances cette année, l’Haryana en comptait plus de 8 000, tandis que le Tamil Nadu dans le sud en comptait 3 750.
Le Dr Grover du Pendjab a déclaré : « Il y a eu plus de pluie cette année ; ils étaient erratiques. Et la dernière pluie que nous avons reçue était en octobre. Toutes les conditions étaient favorables à la reproduction des moustiques. Les incidences de la dengue devraient diminuer à mesure que les températures chutent dans le nord de l’Inde. “Au cours des deux prochaines semaines, alors que le temps se refroidit, la reproduction des moustiques et la transmission du virus devraient diminuer, et c’est le seul moyen pour nous d’obtenir un répit face à cette poussée de dengue”, a déclaré le Dr Gogoi de l’hôpital Sir Ganga Ram de New Delhi.