Sur le continent Africain, Maurice perd une place et se retrouve en 5eplace derrière les Seychelles, le Bostwana, le Cap-Vert et le Rwanda.C’est ce qui ressort d’un communiqué émis par Transparency Mauritiusce mardi.
Le communiqué de Transparency Mauritius cite certains scandales pour expliquer la chute de Maurice dans le classement. Parmi, « l’affaire Kistnen et ses ramifications politiques » ainsi que les abus des critères d’urgence par rapport aux protocoles d’acquisition publique de médicaments ou d’équipements médicaux par le département de la santé.
Transparency Mauritius souligne aussi le rôle de la police, qu’elle qualifie de pas totalement transparente, ainsi que les contestations électorales. L’organisme évoque néanmoins les efforts de Maurice pour sortir de la liste noire de l’Union européenne et de la liste grise du GAFI et dit s’attendre à un changement de culture avec l’implémentation des nouvelles lois et règlements concernant la lutte contre le blanchiment et le terrorisme.
Le communiqué de Transparency Mauritius parle aussi d’institutions « ébranlées par les scandales », du népotisme, des cas de conflit d’intérêts » et précise que l’affaire Adani vient ternir davantage le secteur financier après les cas Sobrinho et St Louis.
« À ceux-là sont venus s’agrafer les dossiers d’Angus Road, les protestations par rapport aux décisions et fonctionnement du comité de pourvoi en grâce », écrit encore Transparency Mauritius.
L’organisme affirme qu’une Freedom of Information Act, une loi sur le financement politique ou encore la Protection of Whistleblowers Act pourraient améliorer le rang de Maurice sur l’indice de perception de la corruption.