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Jessila: Le 23/11/2020 à 09:29 | MAJ à 23/11/2020 à 09:29
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Publié : Le 23/11/2020 à 09:29 | MAJ à 23/11/2020 à 09:29
Par : Jessila

Retourner en mer ou trouver un job à terre ? C’est la principale question, selon le journal américain, qui taraude nombre d’employés de cette industrie. Ils ont été traumatisés d’avoir été, d’une certaine façon, abandonnés par leurs pays durant la pandémie Covid. Comme point de départ, le Miami Herald prend le cas du Mauricien Gan Sungaralingum.

Gan travaillait pour Princess Cruises. Ces deux derniers mois, souligne l’article du Miami Herald, il a pris soin de ses parents âgés, a cuisiné des plats typiquement mauriciens et s’est baladé sur la plage. Mais il ne retournera pas travailler sur un bateau de croisière.

Comme lui, précise l’article, beaucoup d’employés de cette industrie réfléchissent à leur avenir. Ils ont été traumatisés d’avoir été abandonnés en mer durant plusieurs mois, sans salaire. Cela, après que plusieurs pays aient fermé leurs frontières… des fois à leurs propres ressortissants !

L’article rappelle qu’après le départ des passagers, les compagnies de croisière ont eu du mal à contenir l’épidémie. D’ailleurs, 1 779 employés du secteur ont contracté le virus et au moins 29 en sont décédés.

Actuellement, plusieurs sont toujours en mer en raison des conditions de retour imposées par leur pays. Royal Caribbean Group en compte une trentaine dans cette situation.

Ceux qui, à cause d’un enchaînement d’événements malheureux, sont restés un an en mer disent être dans une détresse extrême. Certains ont même des idées suicidaires.

Gan Sungaralingum faisait partie des Mauriciens qui sont passés à proximité de nos côtes en mai, mais n’ont pas reçu l’autorisation de débarquer sur le sol natal. Pendant cinq mois et demi en mer, il a fait cinq continents, a changé trois fois de bateau, a fait trois quarantaines et a pris trois vols avant de pouvoir enfin retourner à Maurice en août.

Mais le Miami Herald souligne que si beaucoup veulent quitter l’industrie de la croisière, trouver un job sur la terre ferme, dans une situation de crise économique, relève du parcours du combattant !

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