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TopFMaster: Le 29/08/2024 à 11:43 | MAJ à 29/08/2024 à 11:46
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Iran - des militantes des droits des femmes emprisonnées
Publié : Le 29/08/2024 à 11:43 | MAJ à 29/08/2024 à 11:46
Par : TopFMaster

Quatre-vingt sept personnes exécutées en juillet 2024, vingt-neuf en une seule journée d'août, environ soixante-dix femmes emprisonnées dans la tristement célèbre prison d'Evin… En Iran, les craintes concernant le sort des militantes des droits des femmes s'accroissent depuis l'élection, début juillet, du nouveau président iranien Masoud Pezeshkian, comme le souligne le quotidien britannique The Guardian.

 

Parmi les exécutées figure Reza Rasaei, un jeune homme condamné à mort pour avoir participé aux manifestations «Femme, vie, liberté» –un slogan politique kurde repris dans l'ensemble de l'Iran au cours des manifestations de 2022 qui ont suivi la mort de Mahsa Amini. À l'approche du deuxième anniversaire du décès de cette jeune Iranienne alors âgée de 22 ans –elle avait été arrêtée pour avoir prétendument violé le code vestimentaire strict du pays–, les organisations de défense des droits humains craignent une hausse des exécutions.Parmi les soixante-dix détenues à Evin, au nord de la capitale Téhéran, deux ont été condamnées à mort: la journaliste kurde iranienne Pakhshan Azizi et l'ingénieure industrielle Sharifeh Mohammadi. Deux autres militantesVarisheh Moradi et Nasim Gholami Simiyari, ont été inculpées des mêmes chefs d'accusation, mais ne connaissent pas encore leur sort.D'après le Center for Human Rights in Iran («Centre pour les droits humains en Iran» en français, CHRI), de nombreuses prisonnières politiques risquent d'être exécutées sur la base de «fausses accusations»: «Face à un mouvement de femmes en Iran qui refuse de reculer, les autorités de la République islamique tentent maintenant de menacer ces femmes de la potence, dans une tentative désespérée de faire taire la dissidence», déplore Hadi Ghaemi, directeur exécutif du CHRI.