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: Le 22/11/2023 à 10:25 | MAJ à 18/07/2024 à 17:21
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Publié : Le 22/11/2023 à 10:25 | MAJ à 18/07/2024 à 17:21
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Des civils détenus par le groupe militant seront échangés contre des prisonniers palestiniens, selon plusieurs responsables. Israël et le Hamas ont en effet conclu un accord pour la libération échelonnée de 50 otages civils à Gaza en échange de prisonniers palestiniens et d’une cessation des hostilités de quatre jours.
Dans un communiqué, le bureau du Premier ministre israélien a annoncé avoir approuvé un accord comprenant une “pause de quatre jours dans les combats” pour faciliter la libération de 50 otages, avec une journée supplémentaire de cessez-le-feu pour chaque tranche de 10 otages libérés par la suite. Le communiqué ne précise pas quand le cessez-le-feu débutera.
Israël libérera jusqu’à 150 femmes et enfants palestiniens de ses prisons, selon un communiqué du Hamas. Le bureau du Premier ministre israélien n’a pas fait référence spécifiquement à la libération de ces prisonniers.
La pause, qui marquera la cessation la plus prolongée du conflit depuis l’attaque meurtrière du 7 octobre par le Hamas contre Israël, s’accompagnera d’une aide humanitaire, dont du carburant, à destination de Gaza.
Un haut responsable de l’administration américaine a déclaré que trois Américains, sur les 10 portés disparus, devraient être libérés dans la première phase de l’accord, dont une fillette qui fête ses quatre ans ce vendredi.
Les otages dans l’enclave côtière seront libérés par lots à mesure qu’Israël et le Hamas testeront la durabilité de l’accord. Leur libération commencera 24 heures après l’annonce de l’accord, a déclaré un haut responsable américain, et s’étalera sur quatre à cinq jours.
Même après la libération, le Hamas détiendra encore près de 200 autres otages, dont des soldats israéliens et d’autres femmes et enfants.
Les négociations complexes, médiatisées par le Qatar, qui accueille la direction politique du Hamas, et négociées avec les chefs du renseignement des États-Unis et d’Israël, ont mis des semaines à se finaliser, avec des désaccords sur les détails, la logistique et les concessions finales d’Israël pour assurer la libération des otages.
Le président américain Joe Biden a remercié les dirigeants du Qatar et de l’Égypte pour leur “leadership et partenariat cruciaux dans la conclusion de cet accord” et a déclaré qu’il appréciait le soutien du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu “pour une pause prolongée afin de garantir que cet accord puisse être pleinement mis en œuvre”.
” Cet accord d’aujourd’hui devrait ramener d’autres otages américains, et je ne m’arrêterai pas tant qu’ils ne seront pas tous libérés “, a déclaré Biden.
Le Qatar a confirmé “le succès de ses efforts de médiation conjoints” pour parvenir à l’accord et a affirmé “son engagement envers les efforts diplomatiques continus pour désamorcer les tensions” entre Israël et le Hamas.
Avant que le gouvernement israélien ne vote sur l’accord, Netanyahu a déclaré que Biden avait intervenu pour améliorer ses termes “en incluant plus d’otages et à moindre coût”.
L’exigence initiale du Hamas était une pause de 10 jours dans les hostilités, qui a été rejetée, selon une personne bien informée des négociations. Il a ensuite demandé cinq jours, tandis qu’Israël insistait sur une pause plus courte.La personne informée des discussions a déclaré que d’autres points de discorde portaient sur la logistique de l’échange, notamment la séquence dans laquelle les personnes seraient libérées, si Israël pouvait utiliser des drones pour surveiller le processus, le nombre de prisonniers palestiniens libérés et où ils pourraient aller une fois sortis de prison.
Si l’échange réussit, les négociateurs espèrent qu’il serait le premier de plusieurs impliquant la libération de plus de civils israéliens et de ressortissants étrangers en échange d’une prolongation de la pause dans les hostilités, a ajouté la personne.
Cette personne a exprimé l’espoir que le Hamas profiterait de la pause pour rassembler des otages civils qui ne sont pas sous son contrôle à Gaza – certains seraient détenus par le Jihad islamique palestinien, une faction militante plus petite, et des gangs criminels dans l’enclave.
Le Hamas a déclaré qu’il avait l’intention de conserver les soldats israéliens capturés le 7 octobre dans l’espoir de les échanger contre des Palestiniens de haut rang, certains d’entre eux étant des militants, dans les prisons israéliennes.
Plus de 2 millions de Palestiniens vivent dans des conditions difficiles après avoir été chassés dans le sud de Gaza par l’offensive militaire israélienne, déclenchée par l’attaque du Hamas il y a plus de six semaines.
Israël a assiégé l’enclave depuis le lancement de son offensive aérienne et terrestre, n’autorisant que des quantités limitées d’aide à entrer à Gaza.
Quatre des quelque 240 otages détenus par le Hamas dans l’enclave avaient déjà été libérés, et la mort de deux autres a été confirmée. L’un, un soldat, a été secouru.
La situation des otages a exacerbé le traumatisme des Israéliens face aux événements du 7 octobre et est devenue une question politiquement sensible pour Netanyahu.

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