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: Le 04/04/2021 à 05:27 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Publié : Le 04/04/2021 à 05:27 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Une vingtaine de personnes ont été arrêtées en Jordanie pour avoir menacé à la sécurité de l’État, tandis qu’un demi-frère du roi de Jordanie Abdallah II et ancien prince héritier, Hamza bin Hussein, a annoncé dans une vidéo être assigné à résidence, selon Al-Jazeera. Selon un communiqué de l’armée, il a été appelé à arrêter toute activité qui puisse nuire à la sécurité du royaume.

Dans une vidéo, l’ancien prince héritier affirme qu’il «ne fait partie d’aucune conspiration étrangère» menée contre la Jordanie, mais il dénonce le pouvoir «corrompu» de son demi-frère. Parallèlement, le commandant de l’armée, le général al-Hunaiti, a publié une déclaration indiquant que le prince Hamza n’avait pas été arrêté, mais qu’il lui avait été demandé d’«arrêter les activités qui sont exploitées pour cibler la sécurité et la stabilité de la Jordanie».

Deux sources ont déclaré à Reuters que les forces de sécurité étaient arrivées au domicile du prince Hamza et avaient ouvert une enquête. Fils du roi Hussein et de la reine Noor, Hamza a été démis en 2004 de son titre d’héritier du trône par Abdallah.

 

Le prince Hamza n’est pas considéré comme une menace majeure pour la monarchie jordanienne et il est marginalisé depuis des années. Mais les autorités sont devenues de plus en plus préoccupées par ses efforts pour tisser des liens avec des personnalités mécontentes au sein de tribus puissantes. Ces personnalités appellent depuis plusieurs semaines à des manifestations contre la corruption et les autorités, réprimées par le gouvernement.

 

Un peu plus tôt dans la soirée, on apprenait qu’un proche conseiller du roi était arrêté. Bassem Awadallah, qui était chef de la Cour royale de 2007 à 2008, a été arrêté notamment avec Cherif Hassan ben Zaid – membre de la famille royale – selon une source de sécurité citée par l’agence officielle Petra, sans préciser le nombre total de personnes arrêtées.

 

Plusieurs pays de la région, comme le Liban, L’Arabie saoudite ou Bahreïn ont immédiatement exprimé leurs solidarités avec le roi et leur confiance en sa capacité à assurer la stabilité du royaume.