Depuis 2018, chaque 23 septembre est décrétée Journée internationale des langues des signes par les Nations-Unies.

C’est une occasion unique pour soutenir et  protéger l'identité linguistique et la diversité culturelle de toutes les personnes souffrant de surdité et malentendantes.

Keshinee, qui soufflera ses 16 bougies en novembre prochain,  est malentendante depuis la naissance. Sa mère, se dit autodidacte de la langue des signes, par la force des choses. Simi affirme qu’elle a dû par elle-même développer des compétences, afin de pouvoir communiquer avec sa fille.

Malgré tout, Keshinee a pu poursuivre ses études au collège Patten, à Rose-Hill et ce grâce à l’encadrement de ses enseignants. Sa mère , une battante, souligne qu’elle a subi un implant cochléaire, (un appareil électronique qui permet aux personnes atteintes de surdité grave d'avoir un meilleur accès aux sons.)

Au départ, Keshinee avait des difficultés à s’adapter, à son école dite "normale",  car elle fréquentait un établissement  "Special Needs", mais aujourd’hui,  elle fait face aux obstacles, grâce à l'esprit combatif de sa maman, elle s'applique  très bien dans ses études au collège Patten.
 

La maman de Keshinee lance un appel pressant aux autorités conçernées, afin que le language des signes soit davantage promu et reconnu à Maurice.