Ce 10 octobre marque la Journée mondiale de la santé mentale, une occasion de rappeler que le bien-être psychologique est aussi essentiel que la santé physique. Le thème retenu cette année met l’accent sur la promotion de la santé mentale pour tous, afin de briser les tabous, encourager le dialogue et favoriser un meilleur accès aux soins.
Dans un contexte où le stress, l’anxiété et la dépression touchent de plus en plus de personnes, notamment les jeunes, les professionnels de la santé appellent à une prise de conscience collective.
Le ministre de la Santé, Anil Bachoo, a lancé un appel fort à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale. Il a souligné la nécessité de briser le tabou et la stigmatisation qui entourent encore les maladies mentales, rappelant que la santé psychologique doit être considérée comme une priorité nationale. Le ministre a également insisté sur le fait que les troubles mentaux peuvent toucher n’importe qui, quel que soit l’âge, le milieu social ou la situation personnelle.
L’Ombudsperson for Children, AneetaGoorah, souligne l’importance d’éduquer les enfants dès leur plus jeune âge sur leurs droits et responsabilités afin de prévenir les situations de harcèlement scolaire. Elle met en garde contre les effets dévastateurs du ‘bullying’, qui fragilisent la santé mentale des jeunes et peuvent, dans les cas les plus graves, conduire au suicide.
La psychothérapeute Christiane Valéry explique que la détresse psychologique peut survenir à tout moment — fatigue, déménagement, examens — et se traduit par un sentiment passager de tristesse et de doute. Le trouble mental, lui, relève du domaine psychiatrique et peut être lié à une fragilité familiale ou à des carences vécues dès l’enfance. Dans les deux cas, souligne-t-elle, l’écoute reste essentielle.
En cette Journée mondiale de la santé mentale, le message est clair : parler, écouter et agir sont des gestes essentiels pour bâtir une société plus bienveillante et inclusive, où la santé psychologique est reconnue comme une priorité pour tous.