Située au cœur de l’océan Indien, Maurice fait partie des petits États insulaires particulièrement exposés aux risques naturels, dont les tsunamis. La région, traversée par plusieurs zones sismiques actives, reste vulnérable aux secousses sous-marines susceptibles de générer de puissantes vagues dévastatrices. D’où l’importance pour le pays de renforcer sa préparation et sa capacité d’alerte face à ce type de menace.
Depuis 2015, l’ONU consacre le 5 novembre à la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis, afin de promouvoir une culture mondiale de prévention et de préparation.
Vassen Kauppaymuthoo, ingénieur environnemental et océanographe, souligne qu’avant le tsunami du Boxing Day 2004, la menace semblait lointaine pour Maurice. Depuis, un système d’alerte international a été mis en place pour suivre et réagir face à ces catastrophes, rappelant la vulnérabilité de l’île malgré sa distance avec les grandes zones sismiques.
Il ajoute que, contrairement aux cyclones, le risque tsunami reste souvent oublié par la population, d’où la nécessité de maintenir un système d’alerte et d’action efficace.
Par ailleurs, un exercice de simulation de tsunami, IOWave 25, s’est tenu le 15 octobre dernier à Maurice, Rodrigues et Agaléga. L’objectif : tester la réactivité des organismes pour sauver des vies. Cet exercice visait à évaluer les procédures opérationnelles, les protocoles de communication et la préparation des communautés.