Les lanceurs d’alerte sont essentiels dans la lutte contre la corruption. D’ailleurs, le monde prend de plus en plus conscience de leur importance. Et, ce 23 juin marque la journée mondiale des lanceurs d’alerte. Mais à Maurice, là où le bât blesse, c’est le cadre juridique.
Même si le gouvernement a émis le souhait d’avancer avec la Whistle blowing Act, les principaux acteurs continuent à faire pression. Me Lovania Pertab, présidente de Transparency Mauritius, fait ressortir que c’est un des outils les plus efficaces contre la corruption. L’organisme insiste pour que les lanceurs d’alerte soient protégés et pour que les autorités soient indépendantes.
Dans son combat, cet organisme est rejoint par Me Bhavish Budhoo, représentant légal de Dis-Moi. Ce dernier rappelle qu’un lanceur d’alerte peut empêcher un crime, un acte de corruption… Ainsi, il est grand temps qu’il y ait une loi pour les protéger.