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: Le 10/08/2023 à 08:45 | MAJ à 18/07/2024 à 17:28
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Publié : Le 10/08/2023 à 08:45 | MAJ à 18/07/2024 à 17:28
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En 2017, Suraj (nom fictif) avait déclaré sa propre mort afin de toucher le montant de l’assurance-vie. Mais les choses ne se sont pas déroulées comme il l’espérait. Ainsi, cet habitant du Nord a logé une action en cour suprême pour demander que l’état civil reconnaisse qu’il est bel et bien vivant.

Dans un affidavit juré en cour suprême, Suraj explique qu’il est né le 25 janvier 1973. Il s’est marié en décembre 1996 en Afrique du Sud. Il est père de deux enfants.

Cependant, son épouse est tombée malade. Elle a eu des complications cardiaques et a dû subir, pendant 12 ans, des séances de dialyse. En 2017, elle devait subir une transplantation rénale en Afrique du Sud au coût de Rs 3 millions.

N’ayant pas cette somme, Suraj décide, en juin 2017, de produire un acte de décès falsifié à l’état civil de Grand-Baie sur lequel il est stipulé qu’il est décédé le 14 juin 2017 à Cap Malheureux.

L’objectif était d’obtenir la prime d’assurance-vie qu’il avait contractée auprès d’une compagnie mauricienne pour financer l’intervention chirurgicale de son épouse. Entretemps, cette dernière est décédée et pour diverses raisons, la compagnie d’assurances ne lui a pas remis la prime.

Dans ce présent affidavit, Suraj dit regretter d’avoir simulé son décès mais ajoute qu’il était désespéré. Il explique aussi qu’en octobre 2017, il a juré un précédent affidavit affirmant qu’il était bel et bien vivant. D’ailleurs, Suraj précise qu’une charge provisoire de tentatives d’escroquerie avait été logée contre lui au tribunal de Flacq avant d’être rayée en septembre 2021.

Suraj soutient qu’il mène une vie très compliquée car depuis qu’il a simulé sa propre mort, sa carte identité a été perforée. De ce fait, il ne peut ni trouver du travail ni effectuer des démarches administratives.

Dans son jugement, la juge Karuna Devi Gunesh-Balaghee a pris en considération les conclusions favorables du ministère public. Elle a ordonné d’enlever l’annotation « décédée » sur l’acte de naissance de Suraj. Ce dernier revient donc officiellement à la vie !

 

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