Au Kenya, des officiers de police ont été sanctionnés pour avoir réprimé une manifestation féministe la semaine dernière à Nairobi. La direction de la police a annoncé lundi 16 décembre au soir, la mutation de deux commandants en charge du maintien de l’ordre ce jour-là. Une décision qu’ont saluée les organisations de défense des droits de l’homme, mais cette mesure, selon elles, reste largement insuffisante.
Mardi 10 décembre, journée internationale des droits de l’homme, la police de Nairobi a réprimé avec des gaz lacrymogènes une manifestation contre les féminicides. Un usage de la force qui a provoqué une telle vague d’indignation, que le directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur, Raymond Omollo, l’a lui-même qualifié de « malheureux et inacceptable. »